Compte rendu de la réunion du conseil d'administration ayant eu lieu le

Le samedi 10 avril 2010

Membres présents : Lucas Montagne, Yves Le Blevec, Olivier Avram, Bénédicte Graulle, Adrien Hardy, Laurent Bourguès, Pierre-Yves Lautrou et Ronan Deshayes

Personne invitée : Sandrine Pelletier

Membres excusés : Conrad Colman, Caroline Vieille.


QUESTIONS EN COURS DANS LES DIFFERENTES COMMISSIONS : DISCUSSIONS ET REPONSES OFFICIELLES

Les questions en cours sont toutes liées à l’équipement électronique. Pour être traitées et pour pouvoir envoyer une réponse, le conseil d’administration doit débattre sur l’équipement tel que défini dans l’article E-13 et proposer éventuellement un avenant (voir ci-dessous).


COMMISSION TECHNIQUE : NOUVEAU RAPPORTEUR, AMELIORATION DU FONCTIONNEMENT.

 La commission technique est la commission la plus importante au sein de la Classe. Actuellement, aucune dynamique ne permet de maintenir une rigueur dans les échanges entre administrateurs et avec le secrétariat. La saison a commencé, les demandes des coureurs vont augmenter, il faut réorganiser l’activité de cette commission.

 Autre point important dans cette commission, le protocole de jauge. Les bases de ce protocole ont été mises en place en 2009, un premier test de validation a été fait sur un prototype jaugé en 2010. Il faut continuer le test pour aboutir à un protocole opérationnel pour 2011. Ronan Deshayes, qui a suivi de près ce dossier, va continuer. La commission technique assurera le suivi de ce dossier, à la place du groupe de travail initialement crée pour cette mission. 

 Les rapports avec Joël Gâté, jaugeur de la Classe, sont également à améliorer. Joël a besoin d’un interlocuteur au sein des administrateurs pour préparer les sessions de jauge qu’il a en charge. Etant en charge du protocole de jauge, Ronan Deshayes va également être l’interlocuteur de Joël, ce qui facilitera les échanges sur la méthodologie d’application du protocole.


ETAT D’AVANCEMENT DES DOSSIERS DE L’ANNEE

Commission technique :

- Protocole de jauge : nouvel administrateur du groupe de travail, conclusions des premiers essais.

Un premier essai a été fait sur un bateau. Laurent Bourguès fait le point des petites améliorations à apporter, comme la prise de cotes avec une équerre de maçon, qui serait plus simple et précise.

Des tests à 90° seront faits avec un inclinomètre.

Une amélioration très appréciée est la prise de photos des prises cotes. Pour être encore plus performant, il est envisagé de positionner des pastilles de repères dans les bateaux pour que les prises de cotes soient identiques à chaque session. Une liste de matériel (inclinomètre, pastilles autocollantes de repérage des prises de cotes, etc.) va être faite et chiffrée. L’acquisition d’un peson permettrait de donner une valeur à la mesure et éviterait l’utilisation des 45 kg de plomb.

Suite à donner :

Le protocole est encore en phase de test, pour avoir un bon échantillonnage des cotes, il faudrait avoir jaugé plusieurs bateaux.

Une nouvelle session de test du protocole est programmée pendant la période d’accueil du Mini-Fastnet.

Eric Levet du cabinet Lombard a proposé d’envoyer à la Classe des données sur les tests de stabilité tels que prescrit par le nouveau protocole. Ce sera une source d’informations supplémentaires intéressante.

- Rénovation de la Jauge série : organisation de la consultation des associations de propriétaires.

Une version 2 est sortie après les commentaires des administrateurs sur la version 1. Deux questions restent à traiter :

o Les hublots (article s-3-d aménagements) : combien de hublots, panneau de pont ou pas ?
Solution : deux hublots de rouf et un panneau de pont, au minimum, tous ouvrants, sont obligatoires.
Une clause d’antériorité sera précisée pour les bateaux construits avant le 1er janvier 2011 n’étant pas équipés de ces aménagements.

o L’homologation d’un bateau de série (article s-5) : cas des changements de chantiers d’une même série. L’article tel que proposé dans la version 2 n’aborde pas l’éventualité d’un changement de chantier. Les chantiers qui construisent des bateaux de série peuvent rencontrer des difficultés pour terminer une série (10 bateaux), ou être amenés à faire construire le bateau dans un autre chantier pour des raisons économiques. Arrêter une série avant sa validation pénaliserait les coureurs qui auraient investi dans un futur bateau de série. Cependant, il ne faut pas non plus inciter au changement de chantier. Une nouvelle formulation de l’article s-5 est proposée : 

S-5-a construction / S-5-a-1 : la construction de tous les bateaux d’une même série doit être effectuée dans un seul et même chantier de construction navale professionnel. Seule la Classe Mini pourra autoriser un éventuel changement de chantier.

s-5-a-2 : la construction ne peut s’effectuer que sous la responsabilité du chantier. Toutefois, le propriétaire peut participer sous contrôle du chantier à la construction de son bateau dans les locaux du chantier, mais pas en assurer la totalité de la construction.

s-5-a-3 : la construction doit se faire sur moule femelle (monolithique verre) ou sur mannequin (CP).

Cette version 3 de la jauge série 2011 sera envoyée aux chantiers de bateaux de série et représentants des séries la semaine suivant cette réunion. Le conseil d’administration espère des retours, commentaires et questions dans un délai d’un mois environ. Une rencontre avec l’ensemble des intervenants (administrateurs, représentants des séries et chantiers) pourra être organisée par la suite, par exemple à Douarnenez lors de l’accueil du Mini Fastnet. 

- Cahier de jauge dans la base de données
Le cahier de jauge (actuellement un tableur Excel) recense les non-conformités issues d’une session de jauge. La liste de ces non-conformités est saisie ensuite manuellement dans la base de données. Cette opération pourrait être automatique si la base repérait la liste dans le fichier Excel et l’affichée dans la fiche du bateau. Nous allons rencontrer le webmaster Azimut pour chiffrer cette évolution et connaître les contraintes (ne plus modifier le fichier Excel par exemple).

- Transpondeur AIS
Le transpondeur (ou émetteur) sera obligatoire à bord des minis en 2011 (la Classe a une dérogation pour 2010). Un émetteur seul (sans récepteur) n’existe pas sur le marché.

Lors d’une première réflexion, le conseil d’administration souhaitait promouvoir un produit sans récepteur (ou réception dégradée). Puis, l’idée d’équiper les minis d’un émetteur - récepteur et laisser le choix aux coureurs de l’activer ou pas est apparue comme un encouragement à la prise de responsabilité de chacun. 

Certains administrateurs se demandent si cet équipement aura réellement un impact sur la stratégie de course des minis.

Que faut-il privilégier entre la sécurité active ou la stratégie de course ? L’avis des directeurs de course va être demandé. 

Il convient de demander une précision à la FFVoile (règlementation OSR) sur l’obligation d’un récepteur ou pas. Peut-être qu’il semble évident dans les OSR que l’équipement d’un transpondeur sous-entend un récepteur, mais une confirmation serait bienvenue. (Jean-Bertrand Mothes-Massé, représentant ISAF à la FFVoile sera contacté par Ronan Deshayes).

Commission de qualification :

- Méthode de correction des dossiers de qualification hors-course

Yves Le Blevec et Olivier Avram se sont réunis pour revoir la méthode de correction d’un dossier de qualification hors-course. Actuellement, aucun guide de correction n’existe, les corrections peuvent être différentes en fonction de l’administrateur.

Commission courses :

- Préparation de l’appel d’offre de la Mini-Transat 2013-2015 : débriefing de la première réunion

Olivier Avram, Ronan Deshayes et Lucas Montagne ont commencé une réflexion sur le futur appel d’offre en répondant à des questions fondatrices (qui seront débattues au sein du conseil d’administration). La Mini-Transat doit traverser l’Atlantique, c'est-à-dire, arriver sur le continent américain. Elle doit avoir lieu en fin de saison, mais un départ en fin de saison exclu une arrivée aux Antilles (raisons météorologiques) ; un départ en avril de France fait un retour des bateaux en France en juillet, ce qui phagocyterait la saison les années de Mini Transat. 

Le départ doit-il être en France obligatoirement ? Pas forcément, mais au moins sur la façade Atlantique. Les coureurs sont majoritairement français et amateurs, un départ en Espagne ou en Angleterre augmente les frais et la logistique (faire venir la famille, barrière de la langue…)

Pas d’urgence dans ce dossier, l’appel d’offre sera ouvert au printemps 2011 et le choix fait par la Classe de l’organisateur ne sera connue que fin 2011. Les échanges sur ce dossier continuent.

Commission communication :

- Suivi des courses de niveau C (et certaines B)
Sandrine travaille avec les organisateurs de courses C sur la communication de leur course. Ce projet est très bien accueilli par l’ensemble des organisateurs. 

Après un premier contact avec chacun, il est soulevé que certains organisateurs acceptent ce projet parce que sans frais majeur ni demande de disponibilité (ou très peu). La classe souhaite convaincre les organisateurs par le travail qui va être fait cette saison de l’importance de la communication sur les courses de niveau C. 

Une réunion en fin de saison avec l’ensemble des organisateurs sera l’occasion de faire le point sur cette première saison et proposer un fonctionnement pour 2011.

Il est noté que pour des raisons budgétaires invoquées par l’organisateur, il n’y a pour le moment pas de pointage prévu sur le parcours de la Pornichet Sélect. Marc Dahringer, directeur de course, est prévenu que pour des raisons de sécurité et de communication, un pointage au minimum au passage le plus au sud du parcours (le Nouch Sud) est essentiel, voir un supplémentaire à Pen Men (île de Groix). 

Déplacements de Sandrine sur les courses C : la Classe prend en charge les frais de déplacement (au barème habituel pour l’instant), les organisateurs ont à leurs frais l’hébergement et la restauration.

Faut-il être aux arrivées des courses ? Oui pour l’arrivée de la Demi-Clé à Pornichet, cela fait parti du service proposé à l’organisateur d’assurer la communication de la course dans son intégralité. Pour la Pornichet Sélect, Sandrine pourra être amenée à descendre au pointage du Nouch Sud pour avoir des informations sur le passage des bateaux, mais pas pour assurer le pointage. Idem pour la remontée à Groix.

Secrétariat

- Formation et bilan de compétences

Annabelle va suivre un bilan de compétences en 2011. En mai, Sandrine fera une formation à Paris sur les techniques de rédaction. En raison d’un financement plafonné annuellement par l’organisme collecteur, ces deux postes ne seront pas réalisés la même année.


CALENDRIER 2010 : ETAT DES RELATIONS AVEC LES ORGANISATEURS

 Mini Pavois
Lucas suit la préparation de la course et Olivier sera le référant pendant la course.

 Les Sables – Les Açores – Les Sables
L’organisateur se demande s’il faut s’inquiéter de la lenteur des inscriptions. Comme toutes les autres courses de cette saison – et contrairement aux saisons précédentes – les inscriptions augmentent doucement. Il n’y a pas un pic d’inscriptions puis des désistements en masse.

A ce jour, 35 coureurs sont inscrits. Pour le conseil d’administration il n’y a pas de crainte à avoir sur la participation qui devrait avoisiner les 50 coureurs. Une réunion est prévue aux Sables d’Olonne fin mai, tous ces points seront abordés.

 Morocco Cup : la Classe n’a pas beaucoup d’informations sur cette nouvelle course. Un suivi de près avait été commencé, Ronan va reprendre contact avec l’organisateur


CLASSE MINI ITALIENNE : PREMIERE COURSE, CONVENTION, BASE DE DONNEES

Malgré toute la bonne volonté des administrateurs italiens et le suivi de la Classe Mini, les échanges ne sont pas faciles à mettre en place. Le secrétariat doit faire un point précis.


MATERIEL ELECTRONIQUE AUTORISE : AVENANT EVENTUEL, PERSPECTIVES, VOTE, RO AUX QUESTIONS EN COURS

Rappel des faits : en 2009, le conseil d’administration avait réagi rapidement à une question sur l’électronique posée en fin de réunion (cf. CRCA du 23 mai 2009). Certains coureurs avaient été choqués que le conseil d’administration ne soit pas surpris de l’utilisation par certains coureurs d’un matériel évalué à plus de 15 000 €. Caroline Vieille avait souhaité intervenir auprès du CA pour faire remonter les remarques des coureurs et apporter son point de vue sur l’envolée des coûts des équipements des minis.

Suite à cela un texte visant à limiter les équipements électroniques a été proposé et voté par les adhérents présents lors de l’assemblée générale de décembre dernier. Ce texte est entré en application dans le règlement mini 2010 et propose les mêmes équipements pour les séries et protos.

Après quelques mois de tentative de mise en application, et devant les nombreuses  questions des coureurs  il s’avère que ce texte manque de lisibilité et n’est pas applicable en l’état. La modification de ce texte est discutée par le CA afin de le rendre applicable et compréhensible.

Malgré les divergences d’opinions sur ce sujet délicat, l’ensemble des administrateurs est d’accord sur le fait que le texte proposé actuellement dans le Guide Mini 2010 est inapplicable; il ne peut par conséquent pas être laissé en l’état.

Par ailleurs, Lucas Montagne regrette que ce texte, tel qu’il est proposé, ne laisse plus place à l’invention, la créativité. Pour Lucas, cela ne correspond pas à l’Esprit Mini et à la démarche proto. La méconnaissance des équipements électroniques et de ce qu’ils peuvent réellement apporter amène les adhérents à se focaliser sur ce seul point pour diminuer leur budget global. Tout ce qui est considéré comme noble sur un Mini (gréement, appendice, voile,…) ne fait pas l’objet d’une telle levée de boucliers. Pour Ronan Deshayes, c’est une erreur de croire que la restriction concernant l’équipement électronique permettrait une réduction des coûts. Un coureur qui a un budget trouvera toujours le moyen de le dépenser. Plus la contrainte est forte, plus l’optimisation est coûteuse.

La question qui se pose est : comment trouver une règlementation juste, équitable, qui soit applicable au plus grand nombre ? 

Il est difficile de revenir sur un vote des adhérents fait lors de l’assemblée générale. Pour Bénédicte Graulle, c’est ce point qui pose le plus gros problème. Or, si rien n’est modifié, le texte actuel n’est pas applicable. 

Plusieurs propositions émergent :

- proposer une nouvelle liste d’équipement (par marque) différentes pour les séries et les prototypes
- proposer une nouvelle liste d’équipement (par marque) pour les séries et conserver équipement électronique du guide 2009 pour les prototypes.
- proposer une liste (par marque) identique pour les prototypes et les séries.

Distinguer l’équipement électronique entre les prototypes et les séries est cohérent, si l’on se base sur les préambules de la Jauge Mini et de la Jauge Série. Le conseil d’administration est divisé sur ce sujet. Pour certains administrateurs l’ouverture de l’électronique pour les prototypes risque de provoquer une inflation de l’équipement. Pour les autres ce n’est pas certain si l’on se réfère par exemple à l’ouverture de la jauge par le passé aux batteries lithium. Certains coureurs s’étaient rués pour s’équiper, puis le marché s’était naturellement régulé.

Ronan rappelle que le vote en AG portait essentiellement sur le processeur HR et avait pour objectif de réduire le coût d’investissement électronique.

Une solution intermédiaire, qui pourrait éviter de faire un choix trop radical tout en respectant le vote de l’AG, est trouvée : établir une liste de matériels autorisés, légèrement étendue, identique pour les prototypes et pour les séries. Cette solution pourra être appliquée en 2010, et le sujet serait remis à l’ordre du jour pour 2011.

Il est proposé de modifier le tableau existant en ne limitant pas le nombre de gyromètres et en autorisant les capteurs d’angle de gîte et les accéléromètres, sans distinguer les prototypes des séries. 

Ainsi les minis peuvent profiter des évolutions technologiques sans augmentation déraisonnable des coûts. Le nombre de marques étant à même de proposer des solutions électroniques pour les mini est ainsi étendue. (seul NKE et Raymarine ont en l’état du texte actuel une offre applicable).

Question soumise au vote des administrateurs : êtes-vous favorables à cette nouvelle version du E-13, c'est-à-dire ne plus limiter le nombre de gyromètres et autoriser les capteurs d’angle de gîte et les accéléromètres, sans distinction entre proto et série ?
Pour : 6
Contre : 1
Abstention : 1

Cette solution est adoptée par le conseil d’administration, un avenant à l’article E-13 va être rédigé.

Les centrales intégrant des tables de corrections (Processor HR et Regatta de NKE, centrales B&G,…) restent interdites, en proto comme en série.

A terme, pour certains administrateurs il serait néanmoins souhaitable de proposer une distinction entre l’équipement des prototypes et celui des bateaux de série. Ce sujet pourrait être abordé lors de la prochaine assemblée générale.


QUESTIONS DIVERSES

TEST AUX GRANDS ANGLES – PROBLEME DE REDACTION DANS LE GUIDE MINI

Le texte écrit dans l’article J-15-b ne précise pas que le test doit être fait dans la configuration la plus défavorable et que la tête de mât doit être sur l’eau.

Un avenant va être rédigé.


PROCHAINE REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

A DOUARNENEZ PENDANT LA PERIODE D’ACCUEIL DU MINI-FASTNET, OUVERTE AUX ADHERENTS