Classe Mini : Construire son avenir

COMMUNIQUE DE PRESSE #2

Crédit photo : Anne beaugé
Crédit photo : Anne beaugé

Répondre au sens premier du Développement Durable, en valorisant les “vieux” bateaux, voici l’une des raisons qui ont poussé la Classe Mini a lancer, cet été, un appel d’offre pour l’organisation d’une course de bateaux “pointus”. Cette initiative en appellera probablement d’autres dans les mois et les années à venir, puisque la Classe Mini travaille depuis plusieurs mois à construire son avenir. La Commission Développement Durable, créée en 2022, vient de publier le bilan carbone de la Classe. Parallèlement, le Conseil d’Administration portait la mise en place d’ateliers consacrés aux futurs désirables de la Classe.

Une nouvelle proposition de course
Cet été, La Classe Mini a donc lancé un appel d'offres pour organiser une nouvelle course,
réservée aux bateaux pointus. “Cette proposition répond à un double objectif, commente
Emilie Gobbesso, membre du Conseil d’Administration, permettre à cette partie de la flotte
de concourir avec des bateaux de performances équivalentes et aux profils moins
professionnels de se qualifier pour la Mini Transat. Il y a évidemment en parallèle une notion
de durabilité : il nous semble intéressant de continuer à faire naviguer ces bateaux pointus,
plutôt que d’en construire des neufs, d’autant que ces Mini 6.50 sont toujours performants
et surtout très funs…” Composer avec son passé et son présent pour construire son futur
voici l’un des défis que s’apprêtent à relever ensemble les membres de la Classe Mini. La
publication récente du bilan carbone va aussi permettre de mieux définir les contours de la
Classe Mini de demain.


Bilan Carbone
L’un des premiers travaux de la commission Développement Durable a été de faire établir le
bilan carbone de la Classe Mini. Constructions, équipements, mobilité, courses, tous les
postes ont été passés au crible. L’étude confiée au cabinet BPI France a permis de dresser
quelques constats : globalement, si l'on considère la Classe Mini, les organisateurs et les
ministes, ce sont les coureurs qui ont de loin l'impact le plus important. L'impact du
fonctionnement de l'association est assez faible. D'une manière générale, le poste le plus
important, en termes de dépense carbone, est, sans surprise, celui de la mobilité (57% du
total). Sur ces 57%, 87% concernent directement les déplacements des ministes, de leurs
sponsors et de leurs familles (1/3 concerne le quotidien du skipper et 2/3 la mobilité des
visiteurs). Autre information notable, les prototypes plus énergivores à la construction ont
finalement une durée de vie supérieure à celle des bateaux de Série, ce qui leur permet de
lisser leur bilan carbone au fil du temps. “Le bilan carbone est une première étape, c'est un
constat, commente Mathieu Gobet, membre de la Commission Développement Durable.
Nous avons maintenant besoin de toute la Classe pour réfléchir aux domaines sur lesquels
nous voulons travailler, à la place où nous voulons mettre le curseur. À terme, nous
espérons non seulement nous améliorer, mais aussi être en mesure de suivre les progrès
réalisés. Pour ce qui est des prochaines étapes : un calculateur de carbone individuel sera
bientôt disponible pour les ministes et nous organiserons en collaboration avec BPI France,
à Lorient en janvier prochain, une journée avec le maximum de parties prenantes pour
établir une feuille de route et voir comment nous voulons avancer”.


Inventer la Classe Mini de Demain
La Classe Mini fait face à l’émergence de nouvelles thématiques et à un environnement qui
complexifie la pratique du Mini 6.50 et de la course au large dans son ensemble ; Des
difficultés et des questionnements sur l’activité qui nécessitent une réflexion à plus large
échelle et plus participative afin de faire évoluer la Classe Mini. Pour ces ateliers, la Classe
Mini a fait appel à Anna Le Cossec - facilitatrice en intelligence collective et animatrice des
ateliers. “L’objectif des ateliers est de discuter des problématiques et d’y apporter des
solutions, détaille Mathieu Gobet, rapporteur des ateliers. Bien que les sujets
environnementaux semblent être centraux, les thèmes abordés ne doivent pas s’y limiter. Il
s’agit d’identifier avec l’ensemble des adhérents les principaux challenges de la prochaine
décennie et d’être pro-actif, d’essayer des choses ; c’est une philosophie qui a toujours
animé la Classe Mini.“ Plusieurs sujets ont déjà émergé à l’issue du premier atelier : écologie
et impact environnemental de la pratique du Mini, production excessive de bateaux de
série, inflation des coûts et accessibilité des projets Mini et plus globalement au circuit. Ces
axes de réflexions seront approfondis prochainement, à raison de 2 rendez-vous par mois.
“Il y a de nombreux de sujets, pas mal d’enjeux et beaucoup de paramètres à prendre en
compte mais il y a aussi une nécessité d’agir, en matière d'environnement au sens large. On
se doit d’avancer, de proposer et d’essayer de nouvelles choses”, conclut Emilie Gobbesso.
Une audace et un dynamisme inhérents à la Classe Mini.

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