Compte-rendu de l'assemblée générale 2012

Le samedi 8 décembre 2012

Date : samedi 08 décembre 2012
Lieu : Aquaboulevard de Paris
Administrateurs présents : Olivier Avram, Caroline Vieille-Olagne, Yves Ravot, Vincent Barnaud, Sandrine Bertho, Yves Le Blevec, David Sineau, Jean-Baptiste Lemaire, Bertrand Delesne et Amaury François.
Administrateurs excusés : Sébastien Stéphant.


INTRODUCTION
Olivier Avram rappelle les fondamentaux de la Classe Mini et le travail du conseil d’administration.

RAPPORT MORAL du président. Lecture, débat et vote.Rapport moral lu par Olivier Avram, président de la Classe Mini.
(Lire le rapport moral 2012)
Vote (65 membres présents ou représentés) : POUR à l’unanimité.
RAPPORT FINANCIER. Lecture, débat et vote.
Rapport financier présenté par Yves Ravot, trésorier de la Classe Mini.
Yves Ravot annonce la baisse du montant de la cotisation bateau à 50 € au lieu de 100 € pour 2013.
(Lire le rapport financier 2012)
Vote (69 membres présents ou représentés) : POUR à l’unanimité.
JAUGE 2013. Lecture des principales modifications, explication, débat et vote.La proposition de jauge pour 2013 a été envoyée aux adhérents, avec une note explicative des principaux changements (Lire la proposition de jauge 2013).

Question : peut-il y avoir une base de données des mesures faites sur les séries ?L’ensemble des données enregistrées lors de la campagne de mesure permettra d’établir une mesure qui sera ajouté dans l’Annexe des spécificités série.

Remarque : La jauge (Articles J) concerne l’ensemble de la flotte et les restrictions séries sont dans la jauge série (articles S). Par conséquent, si les hooks sont autorisés pour les protos en 2014, il conviendrait d’indiquer dans la jauge qu’ils sont autorisés et de spécifier qu’ils sont interdits dans la jauge série. Ce point sera précisé dans la jauge série 2013.

Question : pourquoi indiquer la date du 1er janvier 2013 pour la différenciation des mesures des bateaux de série, alors que toute la flotte ou presque date d’avant ?Cette nouvelle règle de mesure des bateaux de série est principalement due au changement de la norme ISO qui interviendrait en 2013 - 2014. Il s’agit d’anticiper cette évolution et d’être en mesure d’assurer l’homogénéité de la flotte des bateaux de série construits dès à présent, par des règles qui nous sont propres.

Question : si le carbone est interdit sur les bateaux de série, est-ce que cela vaut également pour les réparations ? Et donc, pour les réparations en mer également ? Il faudrait le préciser clairement.Oui, le carbone est interdit au départ comme à l’arrivée. Aux skippers de bateaux de série de prévoir des kits de réparation sans carbone.

Question : si la flotte des séries est rétrogradée de la catégorie de conception B à la C, alors un directeur de course devra-t-il attendre des bonnes conditions de mer pour faire partir les minis s’il n’y a pas de dérogation ?
Ceci pose effectivement un réel problème auquel nous n’avons pas la solution à ce jour. Nous allons travailler avec nos différents interlocuteurs pour voir quelle solution nous pouvons avoir.

Question : pourquoi préciser la méthode de mesure de la stabilité à l’aide d’un dynamomètre dans l’article S-4 ?Nous l’avons précisé dans le but d’être transparent et que tout le monde connaisse la méthode mais effectivement, il s’agit plus du protocole de jauge que d’un texte de jauge. Cet article ne sera dons pas dans la jauge 2013.

Question : est-ce que les bateaux de séries contrôlés avec un redressement à 90° supérieur à 55 kg pourront enlever du poids dans le bulbe ?Non. Le chiffre de 55 Kgs est un minimum pour les bateaux à venir. Cependant, nous allons mettre en place une campagne de mesures lors du premier trimestre 2013 afin d’avoir des chiffres pour chaque série de bateau qui devra être respecté. Nous rappelons que la quille est un élément faisant partie de l’intégrité structurelle du bateau et qu’il est interdit de la modifier (paragraphe 2 du préambule)

Question : ne peut-on pas interdire davantage d’électronique à bord des minis ? L’économie faite avec la cotisation bateau diminuée va servir à acheter du matériel électronique. Dans la proposition de jauge 2013, rien n’est mentionné pour réduire les coûts ?
Effectivement il n’y a rien dans la proposition de jauge car le matériel électronique-électrique concernant le Règlement Spécifique Epreuves qui lui n’est pas proposé ni voté en Assemblée Générale.

Remarque : dans l’article S-4, il conviendrait d’écrire « tirant d’air maximum » au lieu de « tête de mât ». Ce sera modifié.

Question : quelle serait la règle si une série apparaît avec un mât n’atteignant pas le tirant d’air maximum ?
En effet, nous n’avons pas envisagé cette possibilité, la tendance actuelle étant vraiment d’aller à la limite maximum. Mais si un tel cas se présentait nous ferions une règle de trois pour estimer le poids du couple de redressement.
L’article S-4 est modifié suite aux remarques faites par les adhérents.

Vote de la jauge 2013 (avec prise en compte des modifications proposées par les adhérents) :
POUR :  55 / ABSTENTION : 15  / CONTRE : 4
La jauge 2013 est validée.

ASSURANCE DES BATEAUX


Les deux assureurs avec lesquels la classe est en relation (le cabinet Caudan & Ludot et Toll Rip) maintiennent leurs propositions de contrat pour 2013.
De nombreux coureurs rencontrent des difficultés dans les échanges avec le cabinet Caudan & Ludot (si le bateau n’est pas assuré en 2012, il ne pourra pas l’être en 2013. Deux bateaux de même valeur avec le même programme de courses n’auraient pas la même prime d’assurance). Caroline Vieille-Olagne, en charge du dossier pour la Classe, suggère aux adhérents de faire remonter les problèmes à la Classe, permettant ainsi de faire un retour groupé au professionnel.


ELECTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION 2013

Administrateurs en fin de mandat : Olivier Avram, Sandrine Bertho, David Sineau, Sébastien Stéphant, Vincent Barnaud et Yves Ravot.

Les adhérents qui souhaitent se présenter à l’élection d’administrateur : Serge Bertrand, Alan Peyaud, Tolga Pamir, Antoine Rioux, Aymeric Chappellier, Pierre Brasseur.
Sébastien Stéphant, Vincent Barnaud et Yves Ravot ne souhaitent pas se représenter. Olivier Avram, Sandrine Bertho et David Sineau se représentent.

Six places sont à pourvoir au conseil d’administration pour 2013-2014.

Les six adhérents élus au conseil d’administration 2013-2014 sont :
-    Olivier Avram
-    Pierre Brasseur
-    David Sineau
-    Sandrine Bertho
-    Aymeric Chappellier
-    Antoine Rioux
Ils rejoignent Caroline Vieille-Olagne, Yves Le Blevec, Amaury François, Jean-Baptiste Lemaire et Bertrand Delesne élus jusqu’en 2013.


QUESTIONS DIVERSES
- Pour palier la différence de fréquentation sur les flottes prototypes et série, pourquoi ne pas faire un seul classement ?La Classe Mini doit penser à l’ensemble de ses membres et même si la baisse réelle de fréquentation en prototype est inquiétante, ce n’est pas pour autant qu’il faut léser les coureurs en série. Le Conseil d’Administration préfère inciter les adhérents à courir en prototypes en ventant  leurs qualités, plutôt qu’en pénalisant les coureurs en bateaux de série.

-    Qu’est-ce que le conseil d’administration pense du nouveau gyrographic nke ?Nous n’avons pas connaissance de toutes les données de ce nouveau matériel. Nous allons nous renseigner et prendrons les mesures que nous jugerons utiles.

-    Question sur les pompes électriques/électroniques. Sont-elles autorisées ou non ?
En effet, elles ne font pas partie du matériel autorisé (E-15 du Guide Mini 2012). De plus, la Jauge impose une pompe avec un bras ! Par contre, suite à la demande d’un concurrent en 2011, le Conseil d’Administration avait autorisé ce matériel mais il n’y a pas eu de modification dans le règlement. Le Conseil d’Administration s’engage à faire le point rapidement à ce sujet en début d’année afin d’éclaircir la situation.

-    La réduction des coûts de l’équipement électronique est-elle toujours un dossier en cours au sein du conseil d’administration ?
Les équipementiers chercheront toujours à s’adapter pour évoluer tout en restant dans la légalité de la jauge. Cela fait effectivement partie de la préoccupation du conseil d’administration.

-    A l’heure où il est de plus en plus difficile de trouver des sponsors. Ne serait-il pas temps d’autoriser les moyens de communication en mer afin d’augmenter la communication externe et de faciliter la recherche de sponsors ?Le Conseil d’Administration ne partage pas cette analyse. Il n’est pas question de revenir sur ce point à ce jour. En effet, cette absence de communication extérieure fait la spécificité de notre circuit et participe à l’attrait de  nos courses.

-    Le débat qui aura lieu dimanche (table ronde sur la place de la Classe Mini dans la course au large, ndlr) n’aurait-il pas dû d’abord avoir lieu en interne avec les adhérents ?La Classe Mini est une classe d’amateurs, pas un tremplin pour la course au large, pas un vivier de coureurs professionnels, mais à 95 % constituée d’amateurs. Il est regrettable de ne pas voir de coureurs invités au débat. Les coureurs sont les bienvenus à ce débat et pourront poser toutes les questions qu’ils souhaitent.

-    Pourquoi les coureurs en série ne viennent-ils pas faire du prototype ensuite ?C’est une question que se pose également le Conseil d’administration, c’est une tendance récente.

-    Quel est le travail fait avec la Classe Mini Italienne ?Nous avons assisté dernièrement à leur Assemblée Générale où nous avons rencontré une équipe dynamique et soucieuse de pérenniser leur collaboration avec la Classe Mini. Les relations sont très bonnes et le travail mis en place en 2008 suit son chemin.


Fin de l'assemblée générale 2012