[SAS] La toute première fois...

Communiqué de presse des Sables - Les Açores - Les Sables : samedi 19 juillet 2014

- Sur les 33 concurrents, 22 solitaires participent pour la première fois à l'épreuve
- Sur ces 22 bizuths, 4 ont déjà participé à la Mini Transat
- Les favoris majoritairement dans le groupe des récidivistes

Simon Brunisholz - Série 796   (c) Christophe Breschi
Simon Brunisholz - Série 796 (c) Christophe Breschi

 

Demain, dimanche 20 juillet à 13h02mn, les 33 concurrents des Sables - Les Açores - Les Sables s'élanceront à destination de Horta qu'ils devraient atteindre une grosse semaine plus tard. Si onze d'entre eux reviennent chasser sur des eaux familières, pour la grande majorité, c'est rendez-vous en mer inconnue. Logiquement, les favoris de l'épreuve peuvent justifier d'avoir déjà reconnu le parcours.

 

Tous les deux ans, à l'issue de la Mini Transat, c'est le grand chambardement au sein de la Classe Mini. Certains sont allés au bout de leur rêve et retournent vers une vie active qui, accessoirement, permettra de renflouer des caisses que 6m50 de carbone ou d'époxy ont sensiblement allégées. D'autres partent vers de nouveaux horizons maritimes et professionnels. C'est l'heure des grandes tractations où les bateaux passent de main en main, où de nouveaux projets se forment en vue de l'aboutissement d'une carrière de Ministe, la Mini Transat 2015. 

 

Parcours initiatique

Ils sont donc 18 pour qui Les Sables - Les Açores - Les Sables sera la première grande course au large. Près de 2500 milles aller-retour attendent les solitaires avec au programme, une traversée du golfe de Gascogne, le franchissement du cap Finisterre puis des 700 milles qui les séparent des premières îles de l'archipel portugais avant de négocier un atterrage souvent compliqué par les reliefs des îles volcaniques.

Quelques uns partent sans autre ambition que de vivre une belle aventure au large. C'est le cas notamment de Daniel Zanardelli (Miss Dynamite), venu des bords du lac d'Annecy ou Benoît Verbeke (Parc Naturel Vallée de Chevreuse) dont le premier objectif est de démontrer qu'on peut naviguer plus d'une semaine sur un Mini, sans aucun apport d'énergie fossile.

D'autres viennent tester leur niveau avec parfois l'espoir secret de faire une performance. Les navigateurs étrangers tiennent la corde tel l'Espagnol Fidel Turienzo (Satanas) qui, sur le plan Magnen - Nivelt vainqueur de la transat 6.50 en 2001, n'a cessé d'étonner les observateurs par la constance de ses résultats. On n'oubliera pas non plus le Portugais Antonio Fontes (Leonor) ou les deux navigateurs suisses Patrick Girod (Nescens) et Simon Brunisholz (Mini Lab - www.defiat).

 

Un air de déjà vu

Quatre coureurs, s'ils sont bizuths sur l'épreuve auront en revanche une belle expérience du large puisqu'ayant déjà participé à la Mini Transat. Nolwen de Carlan (Reality) prendra de nouveau la barre de son plan Finot, quand Charles Boulenger (Foksa Mouille), inscrit de dernière minute, compte bien profiter de l'expérience accumulée sur une traversée de l'Atlantique.

Pour Tanguy Le Turquais (Terréal - Rêve d'Enfant), comme Hervé Aubry (Voilerie HSD), la donne est légèrement différente. Les deux pilotes d'essai du nouvel Argo ont pour eux un palmarès élogieux, notamment une 6e place en bateau de série pour Tanguy. Pour eux, l'inconnue réside plutôt dans le comportement de leur nouvelle monture que dans les pièges d'une navigation hauturière où l'un comme l'autre prennent facilement leurs aises. 

C'est dans ce groupe des coureurs d'expérience qu'émergent les principaux candidats au podium : en prototype, on n'oubliera pas Nicolas Boidevezi (ImaginAlsace), voire Michele Zambelli (Fontanot) qui tenteront de briser la domination des deux plans Raison menés par Giancarlo Pedote (Prysmian) et Davy Beaudart (Cultisol). 

En série, outre les deux Argo, Damien Cloarec (ETF - www.damien-cloarec.com), Jonas Gerckens (Netwerk) et Jean-Marie Oger (ACEBI) sont logiquement surveillés du coin de l'œil par leurs concurrents.  


Mais n'oublions pas que la route entre Les sables et Les Açores demande, outre une parfaite connaissance de son voilier, une finesse stratégique qu'on ne trouve peut-être sur aucune autre course. Négocier l'arrivée sur les Açores, la stratégie dans le golfe de Gascogne, choisir entre l'orthodromie et des allongements de route pour aller chercher des vents favorables sont quelques uns des dilemmes que tous auront à trancher. 

 

Tous parés... ou presque

Sur le ponton du Vendée Globe, l'agitation des derniers jours a laissé la place à une certaine quiétude. Pour la plupart des concurrents, les bateaux sont prêts, ne restent plus que les derniers détails d'avitaillement à régler. Mais quelques concurrents s'emploient à perpétuer cette tradition qui voulait qu'un Ministe ne lâchait la trousse à outils que lorsqu'il fallait larguer les amarres pour se présenter au départ. Nolwen de Carlan dont le pilote automatique a rendu l'âme, s'est lancée dans une quête effrénée de pièces détachées auprès de ses adversaires : une boîte de câblage, un répétiteur, un vérin, ils n'ont pas hésité à se délester de pièces de rechange pour permettre à Nolwen de prendre la mer. Charles Boulenger, quant à lui, attendait de pouvoir récupérer des cartes, les siennes étant bloquées par la Poste. Tous deux devraient pouvoir prendre le départ demain : la solidarité des Ministes n'est pas un vain mot.

 

Suivre la course

La cartographie : mise à jour cinq fois par 24h : 8h00 - 11h00 - 14h00 - 17h00 - 20h00 (HF)

Les informations de la mer : 

  • Le point de la nuit aux alentours de 9h.
  • Dans la journée, les nouvelles des concurrents transmises par les bateaux accompagnateurs.
  • Le communiqué bilan aux alentours de 18h00 


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Web : http://lessables-lesacores.com


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