Le Mini Fastnet, pour la toute première fois

Communiqué de presse du Winches Club - 20 juin 2014

(c) Gildas Hémon - Kérys
(c) Gildas Hémon - Kérys

Le Mini Fastnet c'est l'ascension de la mer Celtique depuis la pointe Bretagne via la Manche et ses DST. C'est 600 milles (plus de 1000 km) à négocier sur un petit (mais puissant) bateau de 6,50m. Le Mini Fastnet, même pour des coureurs avertis, ne s'aborde jamais à la légère, bien que toujours avec plaisir et envie. Alors, pour les bizuths, qu'en est-il ?

 

Paroles de bizuths

 

Concours de selfie au Fastnet

Jérémy Place (Toupti - Série 548) 

« Le Mini Fastnet c'est une grande première pour mon co-skipper et moi ! C'est un peu impressionnant parce qu'on part loin, mais là j'ai vraiment envie de boucler la course. J'ai dû abandonner sur la Mini en Mai, et j'aimerais assurer mes 1000 milles en course ici, même si je n'ai pas prévu de disputer Les Sables-Les Açores-Les Sables. 

Et puis... j'ai trop hâte d'enrouler le Fastnet en buvant une Guiness ! ça va être magique ! On a lancé un concours de selfie avec Arnaud (Arnaud Machado « Du Léman à l'Océan.com » - Série 832) et Quentin (Quentin Vlamynck « quentinvlamynck.fr » - Série 728) : on doit se prendre en photo devant le phare en buvant une Guiness ! 

Et puis il y a aussi bien sûr la sortie de la baie de Douarnenez, le passage des DST (zones de navigation réservées aux cargos que les coureurs doivent contourner : un obstacle virtuel sur leur route, ndlr), la négociation des Scilly, la traversée de la Manche... Il va y avoir beaucoup de tactique et comme il ne devrait pas y avoir de vent, la flotte devrait rester groupée, ça va être intéressant.  

Si on fait une première moitié de tableau, ce sera top ! Le bateau est prêt, il y a du soleil, on attend le départ avec le sourire ! J'espère juste qu'il y aura assez de vent pour monter jusqu'au phare. Avant, j'étais moniteur, je transmettais ma passion, maintenant, je la vis ! »

 

"J'ai envie d'apprendre, de régater au contact, de faire une belle compétition"

Jérôme Jarlang (A2J Composites - Proto 719) 

« C'est mon tout premier Mini Fastnet, ma toute première saison en Mini, je démarre juste, il s'agit donc de prendre le bateau en main, de s'accoutumer au rythme des courses. Le Mini Fastnet est une épreuve à part, parce qu'elle est longue et que l'on va virer le phare du Fastnet. C'est particulier pour moi, car je connais bien ce coin-là : j'étais moniteur à la base des Glénan en Baie de Baltimore, juste derrière le Fastnet... Et puis il y a le passage des Scilly qui est magnifique aussi. Ce sont des coins que je connais, ça ne me pose pas de problème. Il faut que je travaille encore la technique, les manœuvres... 

Je pars avec Maxime Salle (12e de la dernière Mini Transat, sur le circuit depuis 2009), il est très expérimenté, il va pouvoir me transmettre beaucoup de choses !

Je ne me fixe pas d'objectifs sportifs, on verra ça en 2015 ! Là, j'ai envie d'apprendre, de régater au contact, de faire une belle compétition... »

 

"Je trouve que le bateau est dur..."

Nicolas d'Estais en duo avec Clément Bouyssou (Lenger.fr - Proto 630) 

« Le Mini Fastnet est pour moi une course très spéciale, car ce sera ma grande première en Mini. Je n'ai aucune expérience encore, je commence juste. J'ai dû abandonner sur la Lorient BSM à cause d'une collision au départ... Et je ne fais que les courses en double pour l'instant, le temps d'apprendre. 

J'ai un peu d'anxiété parce que je ne connais pas beaucoup le large (j'ai juste participé à la Rolex Fastnet Race) et je trouve que le bateau est dur, aussi dur à faire marcher qu'en ce qui concerne la vie à bord. Mais je suis super motivé et je n'ai qu'une envie : y aller ! 

Je pars avec Clément (Clément Bouyssou, sur le circuit depuis 2010 et habitué des podiums en bateau de série), il a beaucoup d'expérience, je vais apprendre plein de choses. Et, lui, ce sera sa première en proto ! Il va apprendre aussi ! Nous avons la chance d'avoir une météo qui s'annonce clémente et qui se prête à la découverte. »